Tout savoir sur le siège ergonomique avec Mon Siège

Pourquoi une FAQ du siège ergonomique ?

Choisir une chaise de bureau de qualité ne se fait pas à la légère. Certes, c’est un meuble comme un autre mais ses fonctionnalités doivent respecter de nombreuses exigences : confort, budget, durabilité, réglages adaptés et variés, etc. À l’image d’une paire de baskets de running qui doivent s’accorder à votre corps, à ses particularités morphologiques ainsi qu’à vos objectifs, une chaise ergonomique doit réunir toutes les conditions d’un usage propre à chacun. Celles-ci se définissent par un certain nombre de caractéristiques dévoilées sur les fiches descriptives des modèles proposés notamment sur Mon Siège. Vous commencez à y regarder de plus près mais vous vous sentez rapidement perdu face aux descriptifs, parfois techniques, de ces fauteuils bien spécifiques. Mécanisme synchrone, translation assise, axe centré ou décentré, piètement, accoudoirs 3D, etc. : ces dénominations ne vous évoquent rien. Pour vous y retrouver et vous aider à l’acquisition du fauteuil qu’il vous faut, un point général de chaque propriété disponible dans la gamme ergonomique est indispensable.

La corrélation entre corps humain et équipement

L’ergonomie consiste en un équipement qui respecte le corps humain, ses mouvements et ses besoins. Tout équipement peut être qualifié d’ergo lorsqu’il est conçu pour faciliter la vie de son utilisateur. Les assises standardisées conviennent à une occupation continue inférieure ou égale à 4 heures quotidiennes, 7 h lorsque le dossier est ajustable. Mais dès lors qu’un fauteuil doit vous accueillir un minimum de 8 h par jour, il est idéal de se tourner vers un siège ergonomique. Alors que la sédentarité de nombreuses activités professionnelles ou personnelles génère des troubles de santé, ce type de meuble aide à les prévenir ou à les réparer.

La mécanique Synchrone ou translation assise

Au-delà de 8 h d’occupation quotidienne, une chaise ergonomique avec système Synchrone sera un allié de choix. Le dossier et l’assise se règlent de concert, suivant un rapport optimal afin que le corps adopte une posture au plus près des nécessités naturelles du squelette. Cette mécanique est aussi nommée translation assise pour définir l’équilibre automatiquement ajusté du couple assise-dossier. Quelle que soit la morphologie, la taille et le poids de son occupant, le siège ergonomique synchrone offre donc une posture confortable et respectueuse du corps. Assisté de propriétés anti-retour au niveau du dossier, un tel fauteuil garantit également la sécurité de la colonne vertébrale : le dossier ne peut plus se redresser brusquement et choquer le dos au moindre mouvement de l’usager.

Un axe centré/décentré

Dit aussi axe basculant centré ou décentré, cet équipement accompagne les chaises ergonomiques destinées à une utilisation de plus ou moins 4 à 7 h. Un fauteuil de bureau à mécanisme basculant ou axe centré présente un couple assise-dossier qui bascule suivant un même angle dans le but d’amortir les mouvements. Il est particulièrement attrayant lorsque l’on doit se lever puis se rasseoir plusieurs fois dans la journée. Plus poussé, le système basculant à axe décentré aide aussi à garder les pieds à plat au sol et ce quelle que soit le balancement du siège ergonomique. La posture est alors parfaite : assise jusque dans le fond du fauteuil, dos reposant complètement sur le dossier, les pieds bien à plat.

Le couple assise/dossier

Très souvent, l’accent est mis sur l’ensemble cohérent que forment l’assise et le dossier. Les mécanismes centré/décentré ou synchrone ne fonctionnent idéalement que si ces deux parties essentielles sont façonnées pour être en contact permanent d’une manière ou d’une autre. Chaque fabricant a ses astuces de conception, mais le plus souvent, cela réside dans une cohérence des matériaux employés qui se correspondent, ainsi que dans la complémentarité assurée par une coque unique ou une association via des lames en acier. Travaillés comme un tout, l’assise et le dossier œuvrent ensuite tel un duo infaillible.

Le piètement

Le pied des sièges ergonomiques est majoritairement constitué d’un axe soutenu par une forme pyramidale divisée en 5 branches terminées par des roulettes. Outre la praticité mécanique qui permet la mise en place d’un vérin aidant au réglage de la hauteur du fauteuil, cette dominance a plusieurs avantages. L’équilibre est assuré par la répartition du poids de la chaise et de l’usager sur les 5 branches. D’un siège à un autre, les opportunités de réglages sont plus ou moins nombreuses mais le piètement reste de forme similaire car elle assure stabilité et robustesse. Les roulettes sont un plus à ne pas négliger : elles aident à se mouvoir tout en demeurant assis. Le risque de torsions brusques occasionnant des douleurs et autres fissures discales est écarté.

Les accoudoirs

On ne peut respecter un positionnement assis idéal sans support des avant-bras et des coudes pour des épaules relâchées mais bien soutenues. Suivant les modèles de chaises ergonomiques, il existe 4 types d’accoudoirs :

• fixes : ils ne peuvent se régler mais sont déjà utiles lorsque les dimensions mêmes de la chaise ergonomique correspondent exactement à la morphologie de l’usager ;
• 1D : ils permettent un ajustement en hauteur ;
• 2D : ils assurent une adaptabilité en profondeur comme en hauteur ;
• 3D : l’utilisateur peut jouer sur des réglages tant en hauteur, qu’en profondeur et en largeur ;
• 4D : l’accessoire est optimal car on peut, en plus des ajustements précédents, orienter chaque accoudoirs vers l’intérieur ou l’extérieur du siège ergonomique pour plus de souplesse encore dans la posture.

À noter que selon les modèles de fauteuils bureautiques, il est possible de choisir entre plusieurs types d’accoudoirs selon ses besoins.

La têtière

Au client qui pourrait penser que le repose tête/nuque n’est pas un indispensable, Mon Siège répond qu’il n’en est rien. Certes, appuyer sa tête sur un support intégré au siège ergonomique n’est pas forcément une action constante dans le feu de l‘action professionnelle. Néanmoins, sa présence aide à quelques instants de relaxation et donc au but premier d’un tel meuble à savoir combattre les effets du stress sur le corps. L’excès de tensions qui s’installe sournoisement induit des troubles musculosquelettiques. Les cervicales méritent repos et souplesse au même titre que les épaules, pensez-y ! Lorsque la têtière n’est pas incluse dans un modèle de chaise ergonomique, on peut souvent l’y ajouter.

Les dimensions de la chaise ergonomique

Première règle d’or quand on parcourt un magasin ou un site de vente de siège de bureautique, porter une attention toute particulière aux dimensions de chaque modèle est important. En effet, tout perfectionné que soit un fauteuil ergo, ses réglages ne rempliront pleinement leur office que si ses dimensions concordent à la morphologie de l’utilisateur. Les personnes particulièrement petites, grandes, charpentées, etc., doivent veiller à ce que les dimensions suivantes soient affichées et adaptées à leur corps :

• hauteur d’assise ;
• largeur et hauteur du dossier ;
• poids de la chaise ;
• poids maximum d’utilisation.

La manœuvrabilité des réglages

Pour déterminer les qualités d’accessibilité des réglages d’un siège ergonomique, mieux vaut jeter un œil attentif aux moyens mis à disposition. La technicité mécanique de chaque meuble se résume en général à une ou deux manettes et leviers ainsi qu’une molette. Ces éléments sont calibrés pour être précis afin d’agir sur le système synchrone, la hauteur et son vérin à gaz autoporteur, les accoudoirs, le repose-pieds intégré, etc. Installés sous l’assise, ils sont aisés d’accès, d’usage et dissimulés soit par un cache soit par un choix de matériau qui se noie dans le style esthétique du fauteuil.

Le temps d’utilisation

À chaque usage correspond un type de chaise ergonomique. Ses capacités minimales de réglages sont tributaires du temps d’utilisation recommandé pour un ressenti global satisfaisant et une garantie effective incluse par le fabricant. S’il est idéal de choisir un système synchrone pour une occupation quotidienne de plus de 7 h, cela ne signifie pas qu’un usage moins soutenu ou ponctuel ne trouvera pas son compte avec un tel siège. Pour autant, chaque client adapte son choix à la destination envisagée. C’est pour cette raison que Mon Siège relaie les recommandations de chaque concepteur dans ses fiches descriptives.

Le repose pieds : un accessoire indispensable 

Le repose pieds est parfois inclus dans la structure d’une chaise ergonomique et prend l’allure d’un élément qui se plie/déplie selon les envies. En règle générale, il est proposé par les fabricants qui en connaissent la valeur complémentaire. En effet, un tel accessoire participe à :

• assurer une bonne posture en aidant à l’alignement de la colonne vertébrale en position assise ;
• faciliter la circulation au niveau des jambes en évitant la compression au niveau des genoux.

Il incite enfin à éviter de croiser les jambes, ce qui est fortement contre-productif à l’usage d’un siège ergonomique !

Les revêtement et garnissage

Pourquoi insiste-t-on tellement sur les garnissages, tissus ou cuirs qui habillent les fauteuils professionnels ? Premièrement parce que la densité et l’épaisseur de cette garniture, souvent de la mousse polymère, concourent au confort ressenti. Un siège ergonomique est un tout : il serait dommage de contrevenir à la qualité de ses systèmes techniques par un garnissage médiocre, trop dur ou trop fin. De même, un beau cuir, un tissu non feu, un revêtement facile d’entretien et personnalisable participent à l’attrait esthétique d’un fauteuil qui, en plus d’être confortable, bénéficie d’une allure contemporaine, design, élégante et luxueuse. Un joli cuir pleine fleur de couleur noire ou blanche impose un style bienvenu dans un environnement studieux de travail tout comme un dossier en filet hi-tech coloré s’aligne sur l’image graphique d’une entreprise qui vit avec son époque et œuvre dans des secteurs en constante évolution.

La bonne posture assise

Chez Mon Siège, nous n’insisterons jamais assez sur les bonnes pratiques de l’assise au travail. Une chaise ergonomique, dernier cri des meilleures tendances de la gamme, ne suffira pas à endiguer une mauvaise posture. Elle vous aidera à la garder mais encore faut-il en connaître les bases :

• le dos droit avec les lombaires bien calés dans le fond du siège et le dossier pleinement occupé par le corps ;
• les épaules détendues ne doivent pas coller au dossier : tenir la position doit être aisé et agréable, non une contrainte source de tensions ;
• les coudes et avant-bras posés sur les accoudoirs dans l’alignement des épaules au repos ;
• les jambes fléchies de sorte que les genoux soient pliés à 90° avec les pieds posés au sol ou sur un repose-pieds ;
• de face, le regard doit être posé sur le haut de l’écran d’ordinateur à un minimum de 40 cm de distance : si celui-ci est un portable, il sera indispensable de le placer sur un support qui le rehausse.

Les réglages d’une chaise ergonomique

Comme pour remplir les conditions d’une posture assise adéquate, il est important de procéder aux ajustements d’un siège ergonomique dans les règles :

• pour l’assise, la bonne profondeur est celle qui permet d’être installé au fond du fauteuil tout en gardant les pieds à plat sur le sol ;
• le dossier est à une hauteur optimale quand les lombaires sont soutenus et que le dos en occupe toute la largeur ;
• les accoudoirs doivent aider à garder les coudes pliés à angle droit et positionnés à bonne hauteur : s’ils remontent ne serait-ce qu’un peu, cela peut être préjudiciable ;
• la hauteur globale doit aussi permettre de garder les pieds au sol et le regard sur l’écran. Petite astuce : lorsque vous êtes debout face à au siège, l’assise ne doit pas dépasser vos genoux.

Avec cette FAQ du siège ergonomique de Mon Siège, vous êtes paré en vue de votre quête du fauteuil idéal. Si une question demeure sans réponse, n’hésitez pas à nous la poser !